Comment surmonter la peur de l’obscurité chez les enfants et les personnes âgées

Nov 23, 2021 | CONSEILS, ENFANTS, GRAND ÂGE | 0 commentaires

Surmonter la peur de l’obscurité est un défi qui nous est posé dès notre plus jeune âge, mais qui peut être aggravé si nous ne parvenons pas à le traiter comme il se doit. Avec l’aide de professionnels, de la pédagogie et beaucoup de tact.

Aussi connu sous le nom de nyctophobie, nous pouvons constater qu’il s’agit d’une phobie de nature psychologique et qu’elle est vraiment récurrente chez certaines personnes. S’il est vrai qu’elle est plus fréquente chez les enfants âgés de 2 à 3 ans, elle peut poursuivre jusqu’à 7 ou 8 ans. Mais elle peut aussi s’enraciner jusqu’à l’âge adulte, devenant ainsi un traumatisme affectant les relations sociales.

De toute évidence, la peur de l’obscurité se présente sous deux grands traits. La peur de l’absence de lumière et de l’arrivée de la nuit. Provoquant ainsi chez les personnes qui en souffrent de l’anxiété, de la nervosité et une incapacité de dormir seul.

Comment les enfants peuvent-ils surmonter la peur de l’obscurité

Pour les plus petits, il est courant de se sentir en danger à l’arrivée de la nuit lorsqu’ils doivent être laissés seuls dans leur chambre pour dormir. Normalement, elles apparaissent après avoir regardé des films d’horreur, lu une histoire, s’ils ont peur de certains objets qui se trouvent dans leur chambre ou avoir entendu des histoires et des légendes urbaines.

Ces déclencheurs prennent forme lorsqu’il fait nuit et qu’il est temps d’aller se coucher. Puis, lorsque les lumières sont éteintes, les enfants mettent en éveil leur imagination qui les emmène vers des zones ténébreuses qui leur causent peurs et cauchemars. Le moment est venu d’agir.

Pour éviter que cela ne conduise à l’anxiété, il faut utiliser la pédagogie, l’empathie et beaucoup d’amour. Cela peut être aussi simple que de leur parler pour leur dire que la peur est injustifiée ; rationaliser les monstres qu’ils ont inventés et leur faire comprendre que ce ne sont que des ombres causées par des objets et que l’obscurité est nécessaire pour se reposer. Bien sûr, ce serait une grave erreur d’en rire, de les ridiculiser ou de les ignorer.

Créer des jeux liés à l’obscurité ou leur raconter une histoire de notre enfance, leur dire que cela nous est aussi arrivé, contribuera à les apaiser. Parmi les activités qui leur feront oublier leur peur du noir, on peut jouer à cache-cache ou chercher des objets à l’aide d’une petite lampe torche. Faire des ombres chinoises est également très positif.

Progressivement, cette peur de l’obscurité disparaîtra à mesure que les enfants grandiront.

Surmonter la peur de l’obscurité

 Comment les adultes peuvent-ils surmonter la peur du noir

Faute d’avoir suivi et mis en pratique les conseils cités ci-dessus, cette peur de l’obscurité de votre enfance se transformera en une phobie d’adulte aux conséquences bien pires. En commençant par la nécessité de recourir aux services d’un psychologue.

La transformation de cette appréhension en nyctophobie est synonyme d’avoir vécu quelque chose de traumatisant, lié à l’absence de lumière. Ce traumatisme et cette peur phobique du noir entraînent des insécurités plus graves et des attaques de panique produites par le noir.

Pour lutter contre cette nyctophobie si grave, l’idéal est de consulter un spécialiste. Mais si vous ne voulez pas en arriver là, vous pouvez suivre les conseils suivants :

  • Rationaliser : En partant du principe qu’une phobie n’est qu’une peur irrationnelle (comme celle des insectes, qui sont incapables de causer de dommages), il faut commencer par reconnaître qu’il s’agit d’une phobie irrationnelle. L’acceptation est un grand premier pas. Contrôler les émotions qui découlent de cette crainte et calmer les attaques de panique potentielles produites sont vraiment efficace.
  • Exposition : il faut progressivement s’exposer à l’absence de lumière. Cette technique très utilisée dans la phobie des araignées, des cafards et autres insectes sont tout aussi valables pour la nyctophobie. Installez un système d’éclairage progressif qui vous permettra de réguler progressivement la luminosité.
  • Projection : Allongez-vous, fermez les yeux et imaginez-vous dans le noir. Plongez-vous pleinement dans vos peurs pour comprendre qu’il ne se passe rien. En passant dans un niveau d’anxiété plus faible et plus contrôlable, progressivement vous noterez une amélioration. C’est aussi ce qu’on appelle de mauvaises attentes.
  • Stimulus positifs : c’est aussi simple que d’éteindre la lumière, mais accompagner cette action par des stimulus positifs tels qu’avoir la télévision allumée ou rester dans l’obscurité en compagnie d’une autre personne.