Histoires courtes de printemps pour les enfants

Juin 10, 2022 | ENFANTS, CONSEILS | 0 commentaires

Le printemps arrive, cette époque de l’année nous rend tous un peu plus nerveux, surtout les plus petits. En ce début de saison, il peut s’avérer que les garder occupés peut être plus compliqué que d’habitude, et les idées pour les divertir s’épuisent rapidement.

Voilà pourquoi à Maxcolchon nous avons pensé à un peu vous aider, et nous avons compilé une liste de contes printaniers pour enfants. Il s’agit d’une série de trois histoires agréables qui vous aideront à les divertir tout en promouvant leur imaginaire. Il est certain que faire la lecture aux enfants peut avoir différents avantages. 

Avantages de la lecture pour les enfants

Les bébés et les tout-petits sont des éponges qui absorbent tout ce qui les entoure. Même lorsque nous leur racontons une histoire, leur esprit assimile la langue et traite les informations que nous leur offrons. Et cela leur apporte un certain nombre d’avantages ; cette liste ci-dessous peut les résumer :

    • Renforcer le lien parent-enfant
    • Développement cognitif et langagier
    • Développement de la capacité d’écoute
    • Apprendre des leçons de vie
    • Développement de la créativité
    • Augmentation du développement social et émotionnel

Comme vous pouvez le constater, raconter des histoires aux enfants ne présente que des avantages. Voici donc quelques contes sur le printemps qu’ils peuvent aimer. 

Petits contes sur le printemps pour enfants

Comme nous l’avons dit, raconter des histoires aux enfants comporte une série d’avantages. Cela peut non seulement les divertir, mais aussi développer leur esprit. Ci-dessous, nous vous laissons trois histoires courtes qui peuvent les faire réfléchir sur le printemps.

Les tulipes magiques  

Il était une fois une adorable vieille dame qui vivait dans une petite maison. Dans son jardin, il y avait un parterre de belles tulipes rayées.

Une nuit, elle fut réveillée par des bruits de bébés qui riaient et de chansons célestes. Elle regarda par la fenêtre. Les sons semblaient provenir du massif de tulipes, mais elle ne put rien voir. 

Le lendemain matin, elle se dirigea vers son parterre de fleurs, mais il n’y vit aucun signe de la présence de la nuit précédente. La nuit suivante, elle fut réveillée à nouveau par des chants doux et de rires de petits enfants. Elle se leva et se glissa furtivement dans son jardin. La lune brillait de mille feux sur le massif de tulipes et les fleurs se balançaient d’avant en arrière. La vieille dame regarda de plus près et vit, debout à côté de chaque tulipe, une petite mère fée qui chantait et berçait la fleur comme un berceau, parce que dans chaque tasse de tulipe se trouvait une petite fée qui riait et jouait. 

La vieille femme ébahie retourna furtivement chez elle, depuis lors, elle ne cueillit jamais plus de tulipes, ni permis à ses voisins de toucher à aucune de ces fleurs. Chaque jour qui passait les tulipes devenaient de couleur plus vive et plus grandes, et dégageaient un parfum délicieux comme celui des roses. Elles commencèrent également à fleurir toute l’année. Et, chaque nuit, les petites mamans fées caressaient leurs bébés et les berçaient pour qu’ils s’endorment dans les tasses à fleurs.

Le jour est venu où la bonne vieille dame décéda, et le lit de tulipes fut arraché par des gens qui ne connaissaient rien aux fées, en ce lieu du persil fut plantée, mais celui-ci se fana et mourut, tout comme toutes les autres plantes du jardin, et à partir de ce moment-là, rien n’y poussa plus. Ce jardin si magnifique jadis se transforma en un lieu de désolation et de tristesse.

Néanmoins, la tombe de la bonne vieille dame devint sublime et féérique, car les fées s’y installèrent, chantèrent et y restèrent jusqu’à la nuit des temps. Le cimetière se convertit en un paradis bucolique où germèrent des tulipes, des violettes, des jonquilles et d’autres belles fleurs printanières.

Le Chant du printemps

Il était une fois un roi qui était très malade et personne de toute la cour ne put savoir de quelle maladie il souffrait, et par conséquent ne put le guérir. Il avait été le roi le plus gentil et le plus joyeux à des kilomètres à la ronde, toujours prêt à aider les pauvres, à jouer avec les enfants quand il se promenait autour du village. Mais maintenant, il ne souriait plus et semblait trop fatigué pour s’inquiéter de ce qui se passait dans son royaume, tout le monde était désappointé et impuissant. Personne ne savait quoi faire à ce sujet.

« Le roi a besoin de nourriture plus délicate », a déclaré le cuisinier de la cour, alors il servit du paon rôti sur du pain grillé, des grenades écarlates et juteuses, fruits venus de contrée lointaine accompagnée de miel sauvage, des gâteaux au fromage aussi légers que des plumes, mais le roi ne prit aucune bouchée.

« Le roi a besoin de médicaments », dit le médecin de la cour, alors il scruta les champs de culture et aperçu des roses très particulières, il prépara du thé à partir de ces feuilles, il ajouta à ce breuvage une poignée de fleurs éternelles, du romarin, et du chèvrefeuille sauvage distillé avec de la rosée du petit matin. Mais le roi n’en but point non plus. 

« Peut-être que la musique distraira le roi », suggéra le Sage de la Cour. « Cela pourrait vous faire oublier tout ce qui vous inquiète, mon Sir » et comme la musique fut le seul remède à la maladie du roi qui n’avait pas encore été testé, le conseillé se précipita alors dans les rues, criant aussi fort qu’il le pût : « Musique au roi ! musique pour le roi ! Richesses et honneur pour celui ou pour ceux qui sauront jouer la plus belle mélodie à Sa Majesté et lui faire oublier son chagrin ».

Immédiatement après, le palais se remplit de musique, de très belles chansons, toutes jouées par des musiciens et artistes très célèbres. Un chanteur doté d’une voix extraordinaire adulé par les princes et princesses se présenta devant le roi, lui chanta une mélodie extraordinaire accompagnée de son luth. Mais rien ne changea le monarque continua dans son mutisme. 

Un harpiste d’une contrée reculée arriva et joua une mélodie proche au son du vent impétueux résonnant au sommet des montagnes et du torrent des grands ruisseaux. Mais le roi ne fit que remercier le harpiste pour sa présence et lui demanda de rentrer chez lui. La même chose survint lorsque qu’un trompettiste se présenta, en laissant échapper des sonorités aiguës de sa trompette, le roi semblait plus triste que jamais. Il s’avéra que même la musique ne guérirait le roi.

Quand un jour, un jeune garçon gardien de troupeau de moutons, de caractère aimable, empathique et gentil, jouant du violon, dit : « Je dois me présenter et aller jouer devant le roi. ». Ses frères déclarèrent à l’unisson « La cour se moquera et rira de ton petit violon », mais seul l’aîné approuva la décision de son petit frère et promit de s’occuper des moutons, et le petit gars parti pour le palais. 

Le petit berger joua des cordes avec son archet et une mélodie harmonieuse et magique retentit. Pendant que le roi écoutait, ses épaules pliées se redressèrent et son visage s’illumina d’un sourire. Il tendit les mains à l’enfant et dit : « J’ai entendu cette mélodie une fois quand j’étais enfant », « c’est tellement bon pour moi de l’entendre de nouveau maintenant. Qu’est-ce que c’est ? »

« Il s’agit de la chanson du printemps, Sa Majesté », a déclaré le petit garçon. « C’est la chanson que j’ai apprise aux champs à la fin de l’hiver ». Si Votre Majesté venait avec moi au pâturage, vous pourriez l’entendre tous les jours. 

Et il en fut ainsi : le roi retrouva souvent le petit berger accompagné de ces brebis. Le gentil monarque retrouva sa joie de vivre et l’enfant reçut la richesse et l’honneur d’avoir guéri son roi. 

Les fleurs du canyon

Au début des temps, il n’y avait pas de canyons, mais seulement une grande prairie étendue jusqu’à l’infini. Un jour, le Maître de la Prairie s’y promenant et demanda à la Prairie : « Où sont tes fleurs ? » Et la Prairie répondit : « Maître, je n’ai pas de semences ».

Alors, le Maître qui parlait aux oiseaux, leur demanda d’apporter des graines de toutes sortes de fleurs, et les dispersa sur toute la prairie, bientôt la prairie fût fleurie de roses, de tournesols sauvages et de lys rouges tout au long de l’été.

Le Maître, très heureux, remarqua qu’il manquait encore les fleurs qu’il aimait le plus et dit à la Prairie : « Où sont les clématites, les violettes et les anémones » ? Et encore une fois, la Prairie répondit : « Maître, je n’ai pas de semences. » Donc, encore une fois, le maître discuta avec les oiseaux pour obtenir toutes ces graines et les dispersa partout dans la prairie. 

Mais, quand le maître revint, il ne put trouver les fleurs qu’il aimait le plus, et il redemanda à la Prairie : « Où sont les fleurs que j’aime le plus ? »

Puis la Prairie pleura tristement et lui répondit : « O Maître, je ne peux pas garder les fleurs parce que le vent souffle fort et le soleil me frappe sur la poitrine, les pousses se fanent et s’envolent. » 

Alors le Maître s’en alla voir l’éclair et le sollicita, d’un coup rapide, l’Éclair brisa la Prairie en son cœur. La Prairie gémit d’agonie pendant de nombreux jours parce que sur son corps apparaissait une grande plaie ouverte. 

Puis, soudain, une petite rivière déversa ses eaux à travers la fente et entraîna la profonde moisissure noire, et une fois encore, les oiseaux portèrent des graines et les dispersèrent à travers le canyon. Après un long moment, les roches rugueuses s’ornèrent de mousses et de vignes, et tous les coins de la prairie se couvrir de clématites, de violettes et d’anémones, et de grands ormes élevèrent leurs cimes au soleil, et autour de leurs pieds poussèrent des arbres, des arbustes, des plantes qui fleurirent jusqu’à ce que le canyon devienne le lieu de repos du Maître, où régna paix, joie et sérénité. 

Que pensez-vous de ces belles histoires du printemps pour les enfants ? Elles sont parfaites pour leur raconter avant de les coucher ou lors d’un après-midi de printemps de détente. Nous espérons qu’elles vous seront utiles !