Les 8 légendes sur le sommeil que vous devriez bannir de votre vie

Juin 28, 2021 | CONSEILS, REPOS

On dit qu’un mensonge mille fois répété peut devenir une vérité. La réalité est bien différente. Bien que nous puissions nous répéter certains mantras ou faire un effort pour les croire, il y a certains sujets sur lesquels il serait beaucoup mieux de s’en tenir à la réalité. L’un d’eux est notre repos. Oublier certains mythes sur le sommeil nous aiderait à mieux dormir, à jouir d’une bonne santé et à performer comme il se doit le lendemain.

Nous allons éviscérer les principaux mensonges et légendes urbaines sur le sommeil

En 2019, après deux décennies de recherches scientifiques approfondies, la Nationale Sleep Foundation a publié une liste de mythes et de mensonges que les humains ont inventés au sujet du sommeil. Grâce à l’analyse d’un certain nombre d’experts, les plus nocifs pour notre santé ont été identifiés. Ceux que nous devons bannir de nos habitudes dès que nous le pouvons.

Le corps humain s’habitue à dormir de moins en moins

En gros, et pour résumer, ni notre cerveau ni notre corps ne s’habituent à moins dormir au fil des ans. Une recherche de la Nationale Sleep Foundation montre que le manque de sommeil affecte à la fois le court et le long terme. Le fait que nous puissions parfois stabiliser la somnolence pendant la journée après une nuit de peu de repos ne signifie pas que notre corps s’y est habitué. Et surtout, que notre mémoire, notre créativité, notre métabolisme, notre système immunitaire, notre système cardiovasculaire ou notre humeur ne soient pas affectés par ce manque de sommeil.

Quand nous sommes adultes, nous pouvons dormir en moyenne cinq heures sans ressentir aucun effet secondaire

Bien qu’il soit vrai qu’il existe un certain groupe de personnes qui, pour des raisons génétiques ; peuvent se reposer avec uniquement cinq heures de sommeil (ou moins), la réalité veut que toute personne à l’âge adulte ait besoin de se reposer un minimum de 7 et un maximum de 9 heures par jour.

L’important est le nombre d’heures de sommeil, pas la qualité du repos

Une autre erreur que nous faisons, surtout quand nous sommes plus jeunes. Dormir un nombre excessif d’heures n’est pas synonyme de mieux se reposer (rappelez-vous ces dimanches où vous aviez la gueule de bois ; quand vous vous réveilliez à trois heures de l’après-midi, vous sentiez-vous bien ou mouriez-vous encore de sommeil ?). Bien que la durée du sommeil soit importante, c’est la qualité du sommeil qui est le facteur déterminant qui marquera la qualité de votre repos. Et pour ce point, il est important d’évaluer deux éléments : la continuité et l’absence d’interruptions.

Les personnes qui bougent beaucoup pendant leur sommeil ne passent pas une bonne nuit de sommeil

Tous ces mouvements que nous considérons comme mineurs de la part des dormeurs sont tout à fait normaux et ne signifient pas que la personne souffre d’un sommeil anormal et malsain. Ce n’est que lorsque ces mouvements deviennent excessifs et réveillent votre partenaire ou qu’ils se transforment en une agitation violente que ceux-ci doivent nous inquiéter.

La phase REM est celle où nous rêvons

Bien que les rêves les plus vécus et les plus intenses se produisent pendant la phase REM, nous pouvons faire l’expérience de rêves dans les autres étapes.

Il est bon de faire des siestes de deux heures

C’est une pensée très récurrente qui finit par devenir une routine néfaste. Nous savons que la sieste est une pratique très courante en Espagne et nous adorons l’exercer dès que la vie nous en donne l’opportunité, mais ce n’est pas un réflex idéal. Tous les experts recommandent que, si vous allez faire une sieste, elle ne doit pas durer plus de 30 minutes. Tout ce qui dépasse cette durée se transformera en une pire conciliation du sommeil la nuit, sans parler de l’altération que cela suppose de notre biorythme.

La meilleure chose pour dormir en hiver est de surchauffer la pièce ?

Quelle qu’en soit la raison, nous associons chaleur et confort. Cette image d’un dormeur entre des couvertures et le poêle, semble nous conduire au sommeil le plus agréable. Cependant, la réalité s’avère plutôt être le contraire. Dans le cadre du processus physique associé au sommeil, la température corporelle baisse. Si à cela nous ajoutons une chambre surchauffée à 25° ou plus, un excès de chaleur peut entraîner un mauvais sommeil, ou à des interruptions excessives.

Les personnes âgées dorment plus

Nous pouvons voir régulièrement nos aînés piquer du nez pendant la journée. Ces siestes n’ont jamais été synonymes de sommeil ou de repos de qualité. En vieillissant, notre rythme circadien se détériore, ce qui rend plus difficile un sommeil continu pendant la nuit. Si à cela s’ajoutent certaines maladies ou affections typiques à l’âge, le résultat contredit le mythe selon lequel les personnes âgées dorment davantage.