Pourquoi avons-nous tous besoin d’un temps de déconnexion

Vous pouvez le prendre comme un événement hebdomadaire, comme quelque chose de mensuel, vous pouvez aussi le pratiquer toutes les semaines tous les mois peut-être ou, au moins, une fois par an. Mais quelle que soit sa périodicité, nous parlons de quelque chose qui devrait être obligatoire. C’est le moment de la déconnexion, cette phase si nécessaire où nous devons passer des obligations quotidiennes à nous consacrer, notre santé et notre repos.

Les trois points les plus importants qui doivent vous conduire à la déconnexion

Même si ça peut sembler banal et logique de déconnecter, on n’y réussi rarement. D’une part, la société contemporaine a réussi à imprégner plus rapidement le temps présent. En d’autres termes, le rythme de notre vie actuelle s’est tellement accéléré que nous ne permettons qu’à peine quelques instants pour digérer ce que nous vivons. Cette nullité lors du traitement des millions de stimuli externes, finit par produire des niveaux plus élevés de stress et d’anxiété chez l’homme, créant ainsi une sorte de boucle négative: ou nous avons de moins en moins de temps, mais, au contraire, nous avons envie de faire de plus en plus de choses (et le pire de tout, c’est que nous les faisons quand même).

Sans une pause de réflexion, d’introspection et de repos, notre cerveau se transforme petit à petit en une roue géante de hamster qui tourne et qui tourne sans comprendre ni les motifs ni la plupart des choses que nous voyons. C’est pourquoi qu’il y a des milliers de personnes qui rentrent de leurs vacances plus stressées qu’elles n’en sont parties. Ou ils n’ont pas réussi à se déconnecter du travail (le danger d’avoir toujours à porter de mains son téléphone portable avec tous ses comptes de messagerie synchronisés) ou ont opté pour des destinations si lointaines et exotiques qu’ils n’ont pu que plus se fatiguer physiquement et ne sont revenus de leurs congés qu’un jour seulement avant le retour redouté au travail.

Mais ce temps de déconnexion n’est pas uniquement synonyme d’été ou de vacances. Avec une bonne organisation, un agenda bien planifié, une volonté suffisante et la capacité de faire passer la santé avant tout, on peut établir ce type de déconnexions à une autre périodicité : une fois par semaine (pourquoi pas le week-end ?) une fois par mois ou tous les x semaines (ou mois).

Le problème est que le type de vie que nous avons accepté et établi aujourd’hui est administré par des réseaux sociaux, des apparences et une tendance à vouloir devenir des super-héros de la vie quotidienne, ce qui nous conduit à faire une erreur trop commune : se reposer, se déconnecter et prendre du temps pour nous-mêmes est devenu le moins important de toutes les choses que nous devons faire (ou que nous croyons que nous devons faire). Avec un peu plus de naturel et beaucoup moins de culpabilité, il ne serait pas si difficile de les placer au premier rang sur la liste des choses à faire. Et en ce faisant, nous nous rallierions aux trois points suivants:

Cela améliorerait notre santé

En plus il est bien connu et prouvé, que se reposer, prendre de bonnes vacances (mais de vrais vacances) et déconnecter est tout aussi sain qu’un régime équilibré ou le plus logique des exercices physiques. La réduction du stress et de l’anxiété prolonge notre vie en réduisant les affections cardiaques et donc en augmentant notre espérance de vie.

Consacrez votre temps à la personne la plus importante de votre vie : vous.

Si nous préparons de bonnes vacances ou un temps de déconnexion réelle, la détente et le plaisir iront de pair. En plus de cela, nous pourrions réfléchir aux autres questions de votre vie, en hiérarchisant ce qui compte vraiment et en nous donnant une nouvelle approche vitale.

Vous gagneriez en productivité

Après un temps de déconnexion (et de bonnes vacances), le retour à la normale est synonyme de plus de performance, d’efficacité et de productivité. Sans parler des nouveaux objectifs que vous pourriez atteindre et des techniques que vous seriez capable de mettre en place pour y arriver.