Pourquoi les bâillements sont-ils contagieux?

Mai 27, 2019 | CURIOSITÉS

Le bâillement est considéré comme une action réflexe qui se produit le plus souvent lorsque vous êtes fatigué, ennuyé ou affamé. Ce sont les hypothèses les plus ancrées dans la population. Le bâillement et le bâillement mimétique sont étroitement liés à nos propres origines et à notre évolution. Cette action a approfondi les fonctions de base du système nerveux. Toutefois, ces circonstances n’éclaircissent pas la question de son utilité. En ce sens, si nous partons de la base que le bâillement est principalement l’action d’obtenir de l’air en abondance, nous pouvons en déduire qu’il prend soin de nous oxygéner.

Alors, à quoi cela sert-il ?

Le bâillement est associé à plusieurs espèces. Il peut s’agir d’humains, d’éléphants ou de divers espèces de poissons. Selon les différentes hypothèses que nous offre la science, le bâillement peut être utile :

Rafraîchir le cerveau

Selon cette théorie, bâiller servirait à ventiler notre cerveau. Cet organe transcendantal a besoin de la plupart des calories que nous absorbons. Cela signifie une augmentation considérable de la température intracrânienne. Ainsi, l’introduction d’une grande quantité d’air frais permet au cerveau de rester alerte et de fonctionner correctement. De même, cette action fait bouger la mâchoire et les muqueuses qui préservent les narines, facilitant ainsi la ventilation de la masse cérébrale.

Il y a de plus en plus de théories qui renforcent que le bâillement sert à ventiler notre cerveau et à augmenter la température intracrânienne

Obtenir une plus grande quantité d’oxygène

Cette hypothèse est liée à celle que nous avons vue plus haut, mais d’une manière différente. Lorsque l’organisme détecte un manque important d’oxygène dans la circulation sanguine, le bâillement signifie un apport important d’air frais qui permet théoriquement d’équilibrer ce manque d’oxygène.

Pourquoi les bâillements sont-ils contagieux?

Comme mentionné ci-dessus, l’action de bâillement est liée à différentes espèces du règne animal. Cependant, la contagion ne se produit que chez les humains, les singes, les chiens et les loups. On estime également que 60% des êtres humains sont vulnérables à cette action involontaire. Ces deux hypothèses diffèrent l’une de l’autre, comme nous le voyons ci-dessous :

Dans l’une d’elles, il est considéré comme un acte de relation et de synchronisation. Parmi les espèces qui présentent une plus grande capacité de relation et d’organisation de leurs activités, l’imitation du bâillement peut servir de synchronisation. Ce fait peut être similaire à d’autres actions tout aussi contagieuses comme manger ou adopter certaines positions du corps

Le bâillement révèle une sorte d’acte d’empathie et de synchronisation avec la personne d’à côté : plus de capacité de relation

L’autre hypothèse porte davantage sur un état d’empathie. Cette possibilité tenterait de démontrer nos qualités pour comprendre l’état d’esprit dans lequel se trouvent les autres. Ce fait nous mettrait dans leur situation, nous sentirions et remarquerions ce que l’autre personne ressent, et une fois dans cet état, nous nous détendrions et succomberions inconsciemment aux bâillements.

Selon cette hypothèse, en imitant le bâillement, se mettent en marche les systèmes cérébraux caractéristiques de l’empathie, tels que les neurones miroirs. Ces neurones fonctionnent comme un reflet en nous des actions qu’ils apprécient chez les autres. De même, 60 % des personnes vulnérables à l’action de bâiller présentent généralement un degré élevé d’empathie.